Il est atteint de la maladie de Klinefelter (un chromosome X (féminin) supplémentaire).
Son père le brutalise jusqu'à l'âge de 17 ans. Il devient alcoolique
et tente de se suicider. Cependant, il a une bonne relation avec sa grande s½ur et voue une adoration sans borne à sa mère, qui meurt du cancer, alors qu'il a 23 ans.
À 20 ans, il se prend de passion pour le cyclotourisme. Huit ans plus tard, il quitte le domicile familial pour parcourir, d'une manière erratique, la France à pied, en stop et en train (sans billet), séjournant dans des refuges Emmaüs et des institutions psychiatriques de désintoxication. Il dépense son revenu minimum à boire, mélangeant parfois alcools et tranquillisants. Il trouve occasionnellement des petits boulots de ferrailleur ou de maçon.
Pris de pulsions sexuelles et meurtrières, il les assouvit sur des autostoppeuses et des personnes isolées. Il avoue les meurtres au personnel médical qui ne peut les révéler, soit parce qu'il est trop habitué aux affabulations, soit à cause du secret médical. Dans de nombreuses gendarmeries, il raconte des agressions imaginaires.
Il est arrêté le 7 janvier 1992 à Bischwiller. Les forces de l'ordre (police et la gendarmerie) ont beaucoup de difficultés à confirmer les cas, car les actes sont faits sans raison ni mobile apparents par une personne très mobile, laquelle possède des alibis à cause de négligence. Les lacunes et la mauvaise coordination des organisations sont aussi des facteurs en cause.
Malgré le peu de soutien de sa hiérarchie, le gendarme Jean-François Abgrall a rapidement compris la règle de base concernant celui qu'il est chargé de traquer : « C'est quand on ne lui demande rien qu'il en dit le plus. »
Francis Heaulme raconte avec une incroyable précision des scènes de meurtre. Par exemple, il mime la façon de tuer une sentinelle en lui tenant fermement la tête en arrière d'une main et en lui tranchant la carotide de l'autre, ou les dessine, puis se rétracte. Selon Abgrall, « Il ne ment pas. Il n'invente jamais rien. Mais il embrouille volontairement les pistes en mélangeant les crimes, les dates et les lieux. »
Les affaires dans lesquelles, il est soupçonné, mis en examen ou condamné sont nombreuses. Il y en aurait des dizaines dans 87 départements de toute la France. Parmi elles :
> Meurtre de Jorris Viville (8 ans) à Port-Grimaud. Il affirme que le meurtrier est un second homme avec lequel il était. Pour ce crime il est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.
> Meurtre d'une femme en Bretagne, pour lequel il est condamné à vingt ans de réclusion criminelle.
> Meurtre d'un cultivateur du Vaucluse, pour lequel il a été acquitté.
> Meurtre d'une adolescente de 14 ans, pour lequel il est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.
> Meurtre d'un jeune militaire, pour lequel il fut acquitté par la Cour d'assise de la Dordogne.
> Le 29 septembre 1986, Meurtre de deux enfants, Cyril Beining et Alexandre Beckrich, retrouvés morts le long d'une voie de garage de la SNCF, Montigny-lès-Metz. C'est le début de l'affaire Patrick Dils.
> Meurtre d'une femme de 44 ans, Adeline Peres, pour lequel il est arrêté à Bischwiller par le gendarme Jean-François Abgrall.
Visiteur, Posté le lundi 11 août 2014 11:44
c signé c'est lui qui a tuer les petits cyril et alexandre l'un des deux enfants avait le pantalon en bas du genoux c sa signature